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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 16:37

affiche_parisienne.jpg

Alexandre Dumas fils disait que le public bâillait aux représentations des "Corbeaux" oeuvre de Henri Becque qu'il écrivit en 1882, avant "La Parisienne", en 1885.

J'aurais tendance à dire que l'on s'ennuie tout autant avec cette "Parisienne" là.

Le texte est poussiéreux, Henri Becque ne passe pas à travers les âges comme un Feydau ou un Guitry.

C'est dommage d'avoir entraîné de si bons comédiens dans une pièce aussi faible, mise en scène par l'excellent Didier Long, assisté de Jeoffrey Bourdenet.

Un décor triste et laid de Jean-Michel Adam, rehaussé par les lumières de Laurent Béal et Didier Brun.

Barbara Schulz, merveilleuse artiste, était bien mieux employée dans "le Donneur de Bain", il y a quelques mois.

Jérome Kircher n'a pas l'air d'y croire vraiment, et Didier Brice avait meilleurs dialogues dans "Tonton Léon Story".

Alexandre Guansé et Candice Crosmary complètent l'affiche.

Cet avis n'engage - presque - que moi, allez vous faire une opinion!

 

 

 

Du mardi au samedi à 20H30

Matinée le samedi   à  17H30

             le dimanche à 15H30

Durée: 1H30

 

Théâtre MONTPARNASSE

01 43 22 77 74

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 18:12

affdumaadultbassdef

Roger Dumas, il passe à travers le temps. il débute au Théâtre en 1954, et il était merveilleux en 2008 dans "L'Antichambre" à Hébertot. Il était émouvant début 2010 dans "Audition" au Théâtre Edouard VII.

Au cinéma, il débute en 1953, et il est toujours à l'affiche d'un nouveau film.

Il y a quelques années, Jacques Weber qui dirigeait le Théâtre de Nice, lui donne Carte Blanche, pour jouer un spectacle où il serait seul. Il dit non - L'autre insiste - Il convient et oublie, pour la nuit.

Mais, le lendemain il apprend qu'il est programmé dans peu de temps.

Alors, cela deviendra  "A Propos de Martin", son enfance, la ferme des grands-parents, la boulangerie pâtisserie de maman et de papa  rue de  Chézy, à Neuilly. Jean Gabin, en était client.

La mise en scène est de Arnaud Bédouet, le décor et les costumes de Hélène Delprat. Les lumières sont de Gaëlle de Malglaive, qui a beaucoup appris de Jacques Rouveyrollis, lequel doit être heureux de cette brillante réussite.

A PROPOS DE MARTIN, c'est tendre, c'est la mémoire d'un homme qui n'a jamais oublié l'enfance.

 

 

Du mardi au samedi à 21H

Dimanche à 16H30

 

 

Théâtre du PETIT HEBERTOT

01 42 93 13 04

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11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 12:21

Photo-spectacle-La-Peste.jpg

Une version minimalisée de LA PESTE, que Marcel Camus a écrit en 1947 et  pour laquelle il a reçu le Prix de la Critique en 1948.

Une série d'extraits qui donne une image assez fidèle de l'oeuvre, mais elle est plus récitée que jouée et parfois si rapidement qu'il n'est pas aisé de comprendre ce qui se dit. C'est dommage. La fin est plus audible.

Loïc Pichon interprète et met en espace ce spectacle. C'est d'ailleurs beaucoup dire, puisqu'il s'agit d'un tabouret haut qui change trois fois de place.

Les lumières sont de Ider Amekchoun, les costumes de Aline Metayer.

Une douzaine d'amateurs de Camus avait fait le déplacement.

Si le coeur vous en dit: Le Jeudi et Vendredi à 21H

                                                                        Matinée le samedi à 15H30

 

 

Théâtre de la Huchette

01 43 26 38 99


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11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 10:24

chien-chien.jpgChien-Chien.jpg

Une pièce de Fabrice-Roger Lacan, l'auteur de "Cravate Club", mise en scène par Jacques Lippmann.

Malgré le réel talent des deux jolies protagonistes, ma voisine, célèbre comédienne somnole et un journaliste reconnu, un peu plus loin, semble méditer le texte, les yeux fermés.

Le décor de Laura Léonard, qui a aussi signé les costumes, se dessine comme une grande salle de manoir, au milieu d'une île.

Il est très profond et on parle, parfois, de si loin dans le déroulé de l'action que la dame qui est derrière moi demande  régulièrement à son compagnon. "Qu'est-ce qu'elle dit?"

Les lumières sont de l'excellent Jacques Rouveyrollis, que j'ai connu mieux inspiré.

Linda, interprétée par la charmante  Elodie Navarre, qui était envoûtante, il y a quelques mois, dans "Une comédie romantique" avec Stéphane Freiss a répondu à l'invitation du couple dont le mari est le patron de son époux.

Et c'est la femme de celui-ci qui la reçoit une autre Linda campée par Alice Taglioni. Les deux hommes devant arriver plus tard, en hélicoptère.

Linda-Elodie, reconnaît en Linda-Alice une ancienne camarade d'enfance qui s'appelle en fait, Adèle.

Et celle là, a bien du ressentiment à exprimer. On comprend qu'elle a été maltraitée et soumise, comme un Chien Chien.

Alice Taglioni n'avait pas joué au théâtre depuis 2004, dans "Devinez qui?", tiré d'un roman de Agatha Christie.

Dans Chien Chien, elle se met parfois au piano et c'est un vrai bonheur. Alice a fait le Conservatoire Supérieur de Paris et ça s'entend.

La musique de la pièce est de Ours et du Lieutenant Nicholson.

 

 

 

Du mardi au samedi à 21H

 

Théâtre de l'Atelier

01 46 06 49 24

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11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 10:23

 

Bla-Bla.jpg

Bla Bla, une très bonne soirée, pourtant mal partie. L'horaire du spectacle ne facilite pas le stationnement, 21H45. Tous les théâtres alentour, Fontaine, St Georges, Comédie de Paris, etc... ont tous débuté leurs représentations. Tout le monde est garé.

J'ai failli renoncer, quand, quarante minutes plus tard , à force de tourner dans le quartier, j'ai trouvé une petite rue salvatrice.

Le Théâtre le Bout est au 62 rue Pigalle, où l'on retire son billet, mais Bla Bla se joue dans une annexe, dans une rue voisine. Quand j'arrive, la salle est pleine, et vraiment pleine!

Un type aimable, qui accueille et fait la régie, Didier, déplie des chaises pour combler la travée. J'hérite d'un haut tabouret en bois, tout contre la porte, nous somme au complet et le spectacle commence.

Bla Bla, ce sont trois filles dynamiques avec un à propos démesuré. Une imagination jamais prise en faute.

Elles vous proposent  un magazine féminin théâtral et interactif. Des sujets de rubrique, comme Cuisine, Famille ou encore Mode Beauté Tendance sont traités devant vous, grâce à l'aide qu'elles sollicitent des spectateurs, qui sont impliqués.


emilie-pfeffer-cv2.jpg

Emilie Pfeffer

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Hélène Mouchel

Coralie Lascoux

coralie-lascoux-cv.jpgC'est hilarant. C'est très bien fait, elles ont un sens rare de la créativité, c'est de la très belle ouvrage.

Emilie Pfeffer, Hélène Mouchel et Coralie Lascoux se sont rencontrées au sein d'une troupe d'improvisation, "En Construction".

Elles jouent en plus de Bla Bla, un spectacle pour enfants, "Shéhérazade et la 1002ème nuit" à la Comédie de la Passerelle, depuis le 19 septembre  et jusqu'au 28 novembre, chaque dimanche à 16H30. 102, rue Orfila - 75020 Paris.

Pour Bla Bla, d'évidence, il leur faut rapidement une salle plus grande, un bon attaché de presse, vous n'avez pas fini d'en entendre parler. Elles vont aller loin.

Venez en vélo, scooter ou en métro, vous allez passer un très bon moment.

 


Les 2ème et 4ème samedi de chaque mois.

21H45

 

Théâtre LE BOUT

62, rue Pigalle

75009 PARIS

Bla Bla joue au 6, rue Frochot

75009 PARIS

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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 01:24

Solness-Le-Constructeur_imagesspectaclesalle.jpg

Henrik Ibsen a écrit cette pièce en 1892, elle n'a pas la force de "La Maison de Poupée", pourtant écrite en 1879.

Elle remplit mal le Théâtre Hébertot, malgré le talent des trois comédiens principaux.

Jacques Weber ne surjoue pas, il est presque sobre, à quelques éclats de voix près.

Edith Scob, merveilleuse récemment dans "Je t'ai épousée par allégresse", l'est tout autant. Le charme de cette artiste ne s'est jamais démenti depuis son premier film en 1956, "L'Homme à l'imperméable" de Julien Duvivier.

Mélanie Doutey est prodigieuse et tient cette pièce avec sa façon de donner de l'éclat à un texte ennuyeux et par une gestuelle efficace. Elle est la grande vedette de ce spectacle.

Ceux-là sont entourés de Thibault Lacroix, Sava Lolov et Nathalie Niel.

Sans oublier le sympathique et truculent Jacques Marchand, qui m'avait faire rire dans "Une heure moins trois-quarts avant les huissiers".

Il faudrait aller voir ce "Solness, le Constructeur", pour ces bons comédiens, et pour un beau décor, dont je ne connais pas le nom de l'auteur.

 

 

Du mardi au vendredi à 21H

Le samedi 17H30 et 21H

Le dimanche 16H

 

 

Théâtre HEBERTOT

01 43 87 23 23

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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 16:54

C-est-pas-le-moment.jpg

C'est au contraire du titre, le moment et toutes affaires cessantes, d'aller voir cette pièce qui fait rire.

C'est la dernière écriture de Jean-Claude Islert, mise en scène de Jean-Luc Moreau, dans un beau décor, comme elle a l'habitude d'en dessiner, de Stéphanie Jarre.

Sa maman, Dany Saval, était dans la salle de cette belle soirée, mise en places par l'attaché de presse, Pierre Cordier.

Sur scène, tout le monde s'amuse, Jacques Balutin en tête, qui fait mouche à chaque réplique. Thierry Beccaro nous revient bien plus inspiré qu'il ne l'était dans "Coach", il y a quelques mois, dans ce même théâtre.

Eliza Maillot était déjà savoureuse et déjantée dans "Une heure trois-quarts avant les huissiers", elle confirme sa force comique dans ce rôle de médecin urgentiste, épouse de l'infidèle Frédéric, campé par Beccaro.

La jolie gourde de service est interprétée par Maryse Bontemps qui tenait un emploi semblable dans "L'Huitre", déjà avec Jacques Balutin.

Une bonne pièce, de bons comédiens, un beau théâtre. La recette d'une vraie bonne soirée. Et c'est le moment!!!

 

 

 

Du mardi au samedi à 20H45

Matinée le samedi à 17H30 et le dimanche à 15H

 

Théâtre Saint-Georges

01 48 78 63 47

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 11:16

affichechalet_4.jpg

Une comédie de Patricia Levrey, déjà auteur des "Pestes", qu'elle joue avec sa camarade Isabelle Parsy, qui fait dans cette pièce un numéro déclencheur des rires de toute la salle.

Pascal Parmentier, Bertrand Fournel encadrent la charmante Cristelle Ledroit.

Jean-David Stepler nous fait penser à quelques élus connus, que nous ne citerons pas.

Il est excellent dans ce rôle et hilarant quand il se prête à la chorégraphie concoctée par Lydie Muller, applaudie comme comédienne dans "Tout le Plaisir est pour nous" ou encore "Oscar", avec Bernard Farcy.

Vous n'aurez pas la trouille dans ce "chalet" mis en scène par le sympathique Michel Cremades. Et vous passerez une agréable soirée.

 

Le Dimanche et le Lundi à 20H30

 

 

l

 

COMEDIE DE PARIS

01 42 81 00 11

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2 octobre 2010 6 02 /10 /octobre /2010 14:08

affiche_soliloques.jpg

Anna Danais joue les "Soliloques de Mariette", adaptée par ses soins, d'après "Belle du Seigneur", l'oeuvre majeure de Albert Cohen, qui lui vaudra en 1968: Le Grand Prix de l'Académie Française.

La mise en scène est de Anne Quesemand.

Quand on entre dans la salle de Théâtre du Petit-Montparnasse, le décor est déjà sur scène. Une cuisine où va s'activer cette bonne Mariette qui astique l'argenterie ou moud du café, tout en soliloquant.

Elle a tout de ses ancillaires qui ne rataient rien, mais savaient se taire, sans en penser moins...

Ariane, c'est sa fille de coeur, elle ne veut pas la voir grandir.

Anne Danais a su trouver ce soupçon d'accent du canton de Genève, alliée à une transformation physique et du savoir comment se parer d'un accroche-coeur.

Spectacle plaisant et apaisant. il est dommage que la moyenne d'âge de la salle flirte avec le troisième âge. "Les Soliloques de Mariette" sont un monologue tout public qui mérite d'être écouté par des plus jeunes.

 

 

 

Du mardi au samedi à 19H

Dimanche à 15H

(Durée 1H20)

 

 

Théâtre du Petit-Montparnasse

01 43 22 77 74

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1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 14:26

moquette.jpg

Une pièce de Bertrand Blier, mise en scène par lui-même. Cela attire les comédiens et il y avait une belle distribution de jeunes femmes dans la salle à la suite de la talentueuse Catherine Frot. Et aussi Mado Maurin, 90 ans, et l'oreille attentive au texte de celui qui a révélé l'un de ses enfants, Patrick Dewaere.

Un spectacle surprenant sur la scène du Théâtre Antoine. Un décor astucieux de Patrick Dutertre, mis en lumière par Marie-Christine Soma.

C'est bien évidemment déjanté au possible et la musique des mots de Blier est reconnaissable, entre toutes.

Quatre comédiens bien choisis et manifestement heureux d'être là. Myriam Boyer qui manie l'émotion avec justesse.

Anny Duperrey, bien loin de son dernier rôle à la Comédie des Champs-Elysées dans Colombe.

Patrick Préjan qui fait là un retour remarqué. Abbeis Zahmani, très convaincant, et Jean Barney que les téléspectateurs connaissent, m'a t-on dit, car il fait partie de "Vive la vie" sur France 3. C'est aussi ,et surtout, une voix de doublage très  connue et un comédien sur les planches depuis longtemps.

La fin de cette farce surréaliste est tout à fait étonnante, originale, et je ne vous en dirais rien!

 

 

Théâtre ANTOINE

Du mardi au samedi à 21H

Samedi à 17H30    et 21H

Dimanche                   18H

(Relâche le lundi)

01 42 08 77 71

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