Je termine à peine mon hommage à la disparition de Danny BOY, que j'apprends celle de Gérard PISANI.
Un saxophoniste talentueux, que tous les gens de ma génération dans ce métier, ont eu le plaisir de croiser à plusieurs reprises.
En 1963, il fait partie des GAMBLERS qui accompagnent un temps, Claude François.
Ils se séparent et le groupe part en tournée avec Frank Alamo.
Johnny le remarque, et il est engagé en 1965, dans la section de cuivres de son orchestre, pour tous les spectacles juste après la "quille" du Sergent Smet.
Gérard PISANI jouera 4 ans avec l'Idole des Jeunes.
Ensuite, il y aura LE MARTIN CIRCUS, et plus tard "AU BONHEUR DES DAMES".
De nombreuses autres aventures, comme chanteur ou musicien.
Il vivait entre la France et Cuba.
Il était un musicien de studio très demandé.
Il savait donner une couleur, à une mélodie qui en avait grand besoin.
Condoléances à son entourage le plus proche et Regrets.
Cela a été une surprise d'apprendre hier, la disparition de cet homme charmant, vrai pionnier du Rock Français.
Avant Johnny et Eddy, il y eut Danny Boy et ses Pénitents.
Il mettait une ambiance de folie sur les gradins du Cirque Pinder, dont il a fait une tournée mémorable.
Il y a quelques semaines encore, j'ai reçu un message de lui m'annonçant un gala qu'il faisait dans sa Normandie natale, avec la chanteuse Rosy Kilkour.
Il a craint à un moment de sa vie de ne pas pouvoir nourrir sa famille, sans hésiter il a repris son métier de très jeune homme et devint poissonnier sur les marchés Normands.
Je me souviens d'un reportage élogieux que Cinq Colonnes à la Une lui avait consacré, saluant la reconversion du premier chanteur de Rock N'Roll en France.
Depuis quelques années, on le retrouvait régulièrement sur scène.
Claude PIRON dit Danny BOY
Sincères condoléances à sa famille, et à ses proches, il ne sera pas oublié !
En 1954, Sacha GUITRY avait fait un film inoubliable: "Et si Versailles m'était conté?" avec une distribution éblouissante, tout le monde se souvient de Edith Piaf chantant "Ça ira" sur les grilles du château.
Mais en 2020, c'est une totale déception, et plus rien ne ressemble à mes souvenirs d'enfant et ni même à ceux de mes enfants.
Cette nouvelle visite en famille avait le goût d'une splendeur disparue.
Des salles à moitié vides, des meubles absents, et quand on voit un beau bureau huit pieds ou une commode du talentueux André-Charles Boulle, on constate que c'est là, donation d'un médecin collectionneur, qui n'a jamais été avant dans le Château.
J'ai connu un Versailles, avec de beaux meubles et autres apparats somptueux. Une vraie chambre du Roi ou de la Reine... Il en reste peu de chose.
Il aurait été facile quand on assure qu'ici se tenait - dans cette pièce vide - la salle des gardes de la Reine, et que deux sans-culotte y auraient fait irruption, tuant l'un des gardes de Sa Majesté... De prévoir une association avec Grévin pour reconstituer une belle Mise en Scène de l'évocation de ce triste épisode de la Révolution.
Quand dans telle autre salle, on vous dit que l'on y dînait somptueusement... Alors qu'il n'y a même pas une table...
Au lieu de meubles, de soieries, d'objets précieux, une enfilade de salles avec des tableaux... À foison !
En venant à Versailles, je me fiche bien de la bataille de Bouvines, Marignan ou celle de Taillebourg le 21 Juillet 1242, peint par Eugène Delacroix en 1837.
Et quel besoin d'associer le château à Napoléon Bonaparte?
Il avait eu l'ambition de le transformer en résidence Impériale, ce qui ne se fera jamais.
Il ne résidera parfois qu'aux Petit ou Grand Trianon entre 1810 et 1813.
Versailles, un piège à touristes !
27€ l'entrée
+ 30€ pour les Grandes Eaux nocturnes.
20€ de parking
Si on mange de la brioche en arrivant, il faudra ensuite se contenter d'un peu de pain...
Tout commence dans une petite ville du Dauphiné, le spectacle bat son plein, quand sur la scène surgit Henri - dit Riton - Le Road.
Il a le visage ensanglanté.
Il parle à l'oreille de Johnny, qui arrête tout et s'adresse à la salle:
- Mon ami vient de se faire brutaliser par la Police - C'est inadmissible ! Une honte !
Aussitôt la dite police fait irruption dans la salle, pour se déployer au pied de la scène.
Il s'ensuit une cohue invraisemblable, le spectacle reprend et arrive à son terme, tant bien que mal.
Quelques jours plus tard, nous sommes dans les Arènes d'Arles et c'est la fin du Show.
L'orchestre joue encore que nous sommes déjà en route pour aller chez Gu, un restaurant qui est l'étape obligée de tous les artistes en tournée.
Une cinquantaine de minutes plus tard, deux des musiciens arrivent, ils sont bouleversés.
- Gérard a été arrêté en sortie de scène par des flics, on n'en sait pas plus ?
Gérard MONDON, c'est le bassiste du groupe de Johnny, et nous apprenons vite qu'on lui reproche d'avoir mis un coup de santiag dans la tête d'un policier, le jour de l'agression du régisseur.
Johnny est soucieux, à la fois par le sort du musicien et par le devenir de l'orchestre les jours à venir.
Nous rentrons à l'hôtel après le dîner et je propose à Johnny de contacter Maître Christian Érien, avocat de l production de mon frère, brillant ancien Secrétaire de la Conférence du Stage et antenne à Paris du Ténor du barreau Marseillais, le puissant Maître Émile POLLAK.
A plus d'une 1 heure du matin, je réveille l'avocat en lui expliquant tout et je lui demande l'intervention de son illustre confrère.
Johnny prend l'appareil et confirme tout ce que je viens de dire et précise qu'il en fait son affaire personnelle.
Ce fut une recette efficace, le musicien a été libéré après quelques jours de geôle.
Johnny m'a chaleureusement remercié.
Henri, s'était fait agresser par la force publique, car il voulait rentrer dans les coulisses faire son travail, mais les autres ne voulaient pas, il a lâché un: " Vous êtes vraiment trop cons !", et il a pris plusieurs coups de matraque.
Henri - dit Riton -, quand il n'était pas en tournée avec l'Idole, conduisait un camion-benne des Éboueurs de la Ville de Paris et travaillait dans le 16ème arrondissement.
Un soir, en allant chez Nathalie Dancigers la fille du producteur, entre autres, de Jean-Paul Belmondo, nous sommes tombés sur Henri, rue Spontini... Toute l'équipe est montée prendre un verre dans le luxueux appartement de notre copine....
Anne GOUINGUENET, a vu le spectacle pour Sorties à Paris, elle nous dit son enthousiasme:
"Après 4 mois de Covid qui ont vidé les salles de spectacle, ce soir à la Reine Blanche, la troupe MAISON VAGH nous a rempli de joie avec sa pièce interactive: "Vous allez faire un Tube ! ".
Des Comédiens/Musiciens talentueux et dynamiques vous donnent la recette du "Tube" en première partie.
Si Dutronc avait un truc qui faisait Crac Boum Hue, eux ils ont un "Trucatubes", et pour le démontrer nous interprètent avec pétulance des standards internationaux que la salle ravie entonne en chœur.
Ensuite, c'est au public de tenter de créer ce fameux "Tube".
Une belle soirée, revigorante à venir déguster sans modération et en famille !!!"
À l'initiative du Théâtre 14, et en raison de l'annulation du Festival Off en Avignon, plusieurs spectacles vous sont proposés, et vous pouvez en trouver le détail sur le site du Théâtre 14.
Du 14 au 16 Juillet
LE 32, CABARET DES CURIOSITÉS
C'est du burlesque, revisité...
Au Programme:
LA BIG BERTHA
Drag Queen... Effeuilleuse
MYRZA BOUILLONS
Chanteur, Poète
Rinou CARMIN
Chanteuse... Effeuilleuse
Mme BRUNE, directrice du Théâtre aux prises avec ces créatures de la nuit.
Musiques: Philippe d'AVILLA et Ariane CARMIN.
Mardi 14 - Mercredi 15 et Jeudi 16 Juillet à 21H30