J'ai eu envie de voir cette pièce, car Gustave Courbet, fait depuis toujours partie de mon existence.

Jusqu'à l'âge de dix ans, ce nom n'évoquait qu'une rue de 120 mètres où j'habitais, dans le XVI° arrondissement de Paris.

Alors, dès l'adolescence, j'ai tout voulu connaître de cet artiste.

Dans la pièce de ce soir, on en fait un personnage plus rustre qu'il ne l'était. Mais Alain LECLERC a une telle voix et une si belle truculence de jeu, qu'il me fait accepter un tel Gustave Courbet.

Alain LECLERC, merveilleux comédien, un maître de la scène.

Ce spectacle est écrit et mis en scène par Jean PETREMENT, qui joue le rôle de Proudhon. Je ne suis pas proche des idéologies développées par Pierre-Joseph PROUDHON, dont l'Histoire n'a retenu que: " La propriété, c'est le vol".

Le talent de Jean Pétrement a imaginé que le conflit oral Proudhon-Courbet allait être drôle et la salle rit, avec plaisir et délectation.

Elle rit encore, quand débarque le  braconnier, ami du peintre et qui fleure bon le terroir, joué à merveille par Djelali AMMOUCHE.

La pièce débute dans le village natal du peintre, pas loin de Besançon, dans un hiver très froid, 1854-55. le modèle qui pose a froid. Cette Muse au franc-parler, est interprétée par Elisa ORIOL, une excellente et très jolie comédienne.

On prend un tel plaisir à cette représentation de 70 minutes, qu'elles semblent bien courtes.

Maria VENDOLA a fait partie de la Mise en Scène. Les lumières sont de Baptiste MONGIS, décor et graphisme (Bravo !): Magali JEANNINGROS.

Un bon spectacle, un Gustave Courbet surprenant, Alain LECLERC, fantastique.

Ils seront en Avignon ce prochain été. En attendant, jusqu'au 25 mai 2013, au Théâtre de L'ESSAÏON.

01 42 78 46 42

Jeudi, Vendredi, Samedi à 20H00

www.essaion.com