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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 13:20

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Il en avait envie, il l'a fait. Et peu nombreux sont les chanteurs capables de remplir l'Olympia, deux jours de suite, sinon quelques monstres sacrés.

Il a eu beaucoup de mérite, car je l'ai trouvé bien seul en scène.

Des idées, mais pas abouties. Le rideau s'ouvre, une musique sacrée et la scène est envahie de pénitents capuchonnés. Un cousin de Quasimodo pousse un praticable sur lequel est allongé un corps recouvert d'un suaire. Je me dis que ça débute bien. Je m'attends à un effet de lévitation, d'autant qu'une grande prêtresse s'active tout autour. Mais que nenni! Elle jette une poudre magique et le Corps s'anime. Déception.

Sur scène, une belle section de cuivres. Ça va chauffer! Mais non, ils sont apathiques et ont l'air d'aller à la mine... Il n'y a que le pianiste, visiblement, heureux d'être là. Les autres ont le talent de cacher leur joie.

Jean-Luc, nous abandonne cinq minutes à l'évocation de son idole, Elvis Presley, The King. Eryl Prayer, très à l'aise, habituellement, dans le genre a du mal à s'installer. Dans le temps imparti, il aurait mieux fait de nous proposer un Medley d'enfer.

Sans justification, débarquent trois blondes filiformes, vêtues de maillots de bain échancrés, découpés dans des drapeaux des Etats Américains.

Elles ne savent pas se placer. Elles sont supposées danser, mais chacune fait n'importe quoi à l'envi, sans la moindre cohésion. Elles sortent de scène, dans un brouillon total.

La sonorisation s'est branchée sur la position "Hall de gare". Tout cela manque sérieusement de scénographie. C'est dommage.

Le seul qui travaille et comble son public, c'est le chanteur. Il a un beau fan's club. Des admirateurs et surtout "trices", qui connaissent les paroles de toutes les chansons, par coeur, et le font savoir. C'est pour elles qu'il chante et c'est une réussite. La plupart ont sous le bras un numéro spécial de "Nos tendres et Douces Années", consacré à Jean-Luc Lahaye.

ce magazine est bien fait, beau papier, belles photos.

Attendons le prochain disque et souhaitons lui un nouvel Olympia en 2011.

 

 

L'OLYMPIA

www.olympiahall.com

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