Autant le dire, sans le moindre détour, c'est une fantastique représentation de l'inusable pièce vedette de Marivaux: LE JEU DE L'AMOUR ET DU HASARD.

J'espère que cela aura donné le goût du théâtre à nombre des scolaires présents, dans la salle.

Une mise en scène de Xavier Lemaire, qui avait tort de sembler si inquiet à la sortie de la salle.

La Compagnie de Théâtre LES LARRONS, vous propose cette pièce, au Théâtre Mouffetard, jusqu'au 7 janvier.

Une affiche de comédiens, comme on aimerait en trouver, plus souvent:

Gaëlle Billaut-Danno, j'ai déjà eu le plaisir de l'applaudir dans "Hors Piste" et dans "La dernière nuit de Sand et Musset". Elle m'avait fait, grand effet, et ce soir aussi. Splendide comédienne.

Isabelle Andréani, extraordinaire Lisette. Elle a déjà une belle théâtrographie, et son talent est prometteur de futurs grands rôles.

Bernard Carpentier - Monsieur Orgon - formé au  Cours Perimony, est l'une des grandes voix du doublage français.

Lionel Pascal, est un Organte, plein d'élégance.

Christian Dubouis est renversant, il joue à merveille, y prend plaisir et ça se voit.

Michaël Gaudell, est un laquais sympathique et discret. Il a participé à la mise en scène.

Franck Jouglas, un "Mario", souvent pas loin d'une interprétation à la de Funès, pas étonnant qu'il ait fait partie de "La bande Dehouf"... avec une équipe que j'aime tant.

Les lumières sont de François-Eric Valentin, les costumes de Brigitte El Bar.

Tout est admirablement réussi !!!  A ne pas manquer, et en famille ...

Du mercredi au samedi à 21H00

Le dimanche à 17H00

Théâtre MOUFFETARD

01 43 31 11 99

Une pièce de Norman Chaurette, auteur dramatique Québécois, dont les sujets de prédilection sont l'enfance, la folie, la mort et l'art... Belle occasion de mettre six femmes sur scène, toutes prêtes au pire, pour s'approprier couronne et trône, au dépend des cinq autres.

L'adaptation d'une intrigue extraite de Richard III de ce bon William Shakespeare, qui n'aurait jamais imaginé tant d'audace.

L'une des six comédiennes est Aude Ollier, fondatrice de la Compagnie "Pourquoi Pas?", qui produit ce spectacle.

Elle en a, aussi, fait la mise en scène. C'est vif, à la fois dépouillé et il se passe sans cesse quelque chose. Comme ce landau qui traverse la scène trop souvent, c'est angoissant, on ne peut s'empêcher de penser à un large escalier tout proche qui pourrait le faire dévaler, vers un drame supplémentaire, dans une histoire où il y en a déjà pléthore...

Sophie Cartier-Dodds est excellente, quel coffre, quelle allure. Elle a fait les Cours Florent, il en est de même pour Soizic Fonjallaz, laquelle a aussi goûté à l'Actor Studio, et a suivi des formations de Comédie Musicale, chant et escrime... artistique.

Eve Herszfeld, sera celle qui dira: "J'ai régné dix secondes et j'ai vu, ce que je voulais voir".

Franka Hoareau, un parcours très riche qui fait d'elle une magnifique comédienne et sans doute un bon professeur de théâtre.

Si vous voulez tout savoir de ce Jeudi 20 janvier 1483, où Londres est engloutie sous la neige, réservez-vite pour aller applaudir six... Reines!

Le mardi à 19H00

Théâtre de MENILMONTANT

01 46 36 98 60

www.les-reines.com

Juste avant que ne débute le spectacle, dans le brouhaha des gens qui prennent place, un discret fond sonore, et j'entends une chanson que j'adore "Sweet Caroline" de Niel Diamond. Et ensuite un autre hymne à "Caroline" et un autre encore... La bougresse, bien rusée, qui va arriver sur scène, nous a fait parvenir un message subliminal.

Caroline a pris place dans notre inconscient, avant même de venir nous éblouir.

Un spectacle d'elle même et de Jimmy Levy. Des lumières de Anne Bigou.

Avocate pendant sept ans, elle devient humoriste. Elle a eu raison, elle est drôle, son intelligence, et son milieu social d'origine lui permettent d'être à l'aise dans tous les rôles. De se confronter à toutes les situations, de transformer son sens de l'observation en de subtiles pépites d'un humour bien écrit, bien ficelé.

L'ex- Maître Caroline Vigneaux a déjà, tout d'une grande, et maîtrise l'art de faire rire toute une salle.

Il y a beaucoup de jeunes femmes talentueuses sur les scènes parisiennes. Caroline a  comme une aura naturelle, qui devrait la mener loin.

Un savoir dire et une personnalité affirmée !!! Pourquoi diantre, ne pas vous précipiter au Petit Palais des Glaces, et vous laisser séduire par cette nouvelle princesse du rire?

Le Barreau y a, sans doute, perdu de belles joutes oratoires, mais le théâtre y a gagné, une vraie artiste !!!

Du mercredi au samedi à 20H00

Petit Palais des Glaces

01 48 03 11 36

Une jolie soirée, surprenante, avec quelqu'un dont je n'avais jamais entendu parler:  Fabrice NEMO, c'est chose faite !!!

Il donnait spectacle ce soir, dans un lieu que je n'avais encore  eu l'opportunité de découvrir: Le Théâtre Le Grand Parquet", au 20 bis de la rue du Département, dans le 18ème. Le Sacré-Coeur à courte distance.

Curieusement, on y entre et on prend place sur les gradins, sans que quiconque ne vous demande votre billet et ne s'inquiète de vous....

Le chanteur, style écorché vif, parfois à la limite de la fausse note, pas très bien servi par une sono qui le met trop en retrait des musiciens... Il faut dire que ceux là sont tous excellents.

Marina Graf, au clavier et voix, Clément De Witt, fantastique guitariste, Julien Boyé percussionne à ravir.

Fabrice débute son spectacle avec un petit chapeau, qui fait penser à Charles Trenet, au même âge. Ses texte semblent en avoir La Veine.

De très jeunes filles, près de moi, se pâmaient et semblaient bien connaître l'artiste. Elles tapaient dans leurs mains avec un réel enthousiasme.

Deux jeunes femmes sont venues sur scène, pour un duo. Lucie Bernardoni  qui serait, je crois,  en tournée avec "Hair". J'adore la seconde, la talentueuse Véronique Rivière, que j'ai eu plaisir à inviter dans une émission Suisse, il y a deux ou trois ans. Un vrai bonheur que, de l'écouter ce soir.

Ce spectacle est co-produit par Le Théâtre 14, représenté dans la salle par l'estimé Emmanuel Dechartre.

Fabrice Nemo a salué ses compositeurs, dont Jean-Paul Césari, associé à la saga de AB Productions.

Une agréable soirée, un chanteur que j'aimerais revoir et dont j'attends encore... Beaucoup mieux !!!

Théâtre LE GRAND PARQUET

01 40 05 01 50

En allant voir SUBLIME REVANCHE, il y a peu, au VINGTIEME Théâtre, le sympathique jeune homme au contrôle me donna le flyer de cet ANDROMAQUE, en ajoutant: "Il faut vraiment que vous reveniez voir

ça !"

Le comédien, Patrick Rouet, qui était avec moi en remit une couche: "Ah! Oui, c'est vraiment bien".

Dans les co-producteurs, je vois qu'il y a LARD'ENFER, la société de Arthur Jugnot, je n'ai pas été difficile à convaincre.

Et, je n'ai pas à le regretter. Ces EPIS NOIRS, m'ont fait passer un agréable début de soirée.

Musiciens, chanteurs  et danseurs, ils sont à l'image de ceux que l'on imagine dans la chanson de Charles Aznavour "Viens voir les comédiens, voir les musiciens..."

De fait, ils ont installé leur décor sur la scène de ce théâtre aux programmations innovantes.

C'est agréable, c'est rythmé. La mise en scène de Pierre Lericq, (Pyrrhus et aussi La Mort), est simple et terriblement efficace.

Il était entouré de trois comédiens, que je n'avais encore jamais eu le plaisir d'applaudir.

Muriel Gaudin, cette Andromaque est une émouvante chanteuse, belle interprétation.

Anais Ancel, Une Hermione, qui a la danse et le rythme comme bels atouts.

Fabrice Lebert, un Oreste, très expressif.

Les lumières sont de Véronique Claudel, le son de Jean-Pierre Spirli, les costumes de Alexandra Konwinski.

Lucas Bléger et Nicolas Lepont sont les assistants sans lesquels le spectacle ne serait - sans doute - pas ce qu'il est.

Allez voir cette Fantaisie Barock'N'Roll, à votre tour, vous en direz du bien !!!

Jusqu'au 15 janvier 2012

Du mercredi au samedi à 19H30

Le dimanche à 15H00

VINGTIEME THEÂTRE

01 43 66 01 13