Tout d'abord Fabien LECŒUVRE, auto-proclamé "Expert de La Chanson Française".

Il se trouve que j'ai eu l'occasion de l'entendre dire - en petit comité - Que son grand regret était de ne jamais avoir rencontré Claude François.

Mais, deux ans plus tard, il s'inventait une question posée à Claude sur ses lunettes noires... Et d'autres "anecdotes" se sont ajoutées....

Comme ma langue ne reste pas dans ma poche, j'ai eu l'occasion de dire à ce petit bonhomme ce que je pensais de lui.

Cela se passait au "verre", qui suivait l'inauguration de la pose de la plaque "Claude François", au 46 Bd Exelmans.

J'ai rapidement été exaspéré de l'entendre pérorer.

J'étais avec Paul LEDERMAN et le génial ventriloque David MICHEL, le "père" de Nestor le Pingouin.

Mes sourires sardoniques ont fait réagir "L'Expert".

-Vous n'avez pas l'air de m'aimer, monsieur?

C'est David Michel qui a répondu:

- Robert - Robert Bonnardot.

En quelques mots, je lui ai dit que lorsque j'ai fait la connaissance de Claude, il avait 8 ans, et dix ans quand j'étais en tournée avec son "idole".

Tony Pacino est là pour en témoigner, j'ai commencé la tournée dans sa voiture.

À ma grande surprise, Paul Léderman en sortant m'a dit:

-Il n'est pas pire que les autres..."

J'attends encore qu'il justifie cet étrange propos...

Fabien Lecœuvre, par des propos désobligeants vient d'être remercié par Europe 1.

Autre mythomane, Pierre-Jean Chalençon.

Quand il officiait sur France 2, avant de dire pis que pendre de Line Renaud ou de s'afficher à l'anniversaire de Jean-Marie Le Pen, il s'inventait des "chers amis", notamment Thierry le Luron.

Quand Thierry est mort, cet affabulateur avait 16 ans.

Les deux dernières années de sa vie, Thierry ne voyait plus personne.

Mon frère avait fait la connaissance de Thierry en 1970, dans mon bureau où je préparais un spectacle.

Thierry était peu connu, il venait juste de remporter "Le Jeu de la Chance" dans l'émission "Télé-Dimanche" de Raymond Marcillac, présentée par Roger Lanzac.

 Thierry me demandait des conditions que je ne pouvais accepter, et j'en suis resté là.

Mais, il est devenu aussitôt très ami avec mon frère, et bien des années plus tard, Thierry venait sur notre terrasse à Neuilly, pour jouer au Backgammon.

Mon frère, souvent un peu lourd, disait à Thierry:

- Tu te souviens de mon frère? Il avait refusé de t'engager...

Je me souviens d'une réponse de Thierry:

- Tous les souvenirs, avec le temps, deviennent de bons souvenirs...

Deux semaines avant sa mort, Thierry a envoyé une lettre déchirante sur sa souffrance à mon frère, très impressionné se sachant atteint du même virus.

Quel dommage que ce pitoyable Chalençon n'ai eut le bonheur de croiser de telles personnalités.

Tout comme Lecœuvre... Ces deux là s'inventent des histoires, faute d'avoir eu la chance de les vivre.

J'ai demandé un jour à Marc François, fils du chanteur, avec qui je prenais un verre au "Café du Bois", colline Mortemart  au Bois de Boulogne, ce qu'il pensait de Lecœuvre.

-Je préfère oublier d'en parler...

Robert BONNARDOT

9 Avril 2021