Au début de 1970, j'ai eu le plaisir de découvrir cette voiture très originale, à tel point que mon Johnny préféré a voulu faire des photos avec.
Elle a été imaginée par Max SAINT-HILAIRE et l'Histoire dit qu'il a fait naître la voiture sans avoir fait le moindre dessin au préalable...
Il a vite été rejoint par François BESNAIS, qui apportera le financement nécessaire.
Ce Coupé à l'allure sportive va devenir la BSH, l'addition des noms des deux associés.
Ils vont s'installer Quai de Stalingrad à Issy-Les-Moulineaux, c'est là que je viendrais chercher l'auto, chez Issy Automobiles.
La voiture se vendait en Kit, il fallait compter 200 heures pour l'assembler, ou toute prête à rouler.
Celle que j'ai eu, était animée par un moteur Renault Gordini 1300 de 1255 cm3 pour 88 CV, avec un 4 cylindres en ligne, 8 soupapes et 2 carburateurs Weber.
Dans le Massif Central, où se produisait l'Idole des Jeunes, j'ai eu le radiateur percé par des gravillons agressifs, dans la traversée d'un petit village.
C'est un Maréchal Ferrant, Maître Forgeron qui me dépannera en deux temps et trois mouvements.
J'ai le souvenir d'un véhicule nerveux, avec une position de conduite très agréable et une tenue de route remarquable !
En 2018, j'avais convenu d'un rendez-vous avec François BESNAIS à RÉTROMOBILE, mais un épisode imprévu de neige et de glace m'a empêché de faire tout déplacement.
Ce 7 février, je devais voir une pièce merveilleuse: "Adieu Monsieur Haffman", que je vais pouvoir applaudir quelques semaines plus tard, et aller à la soirée de presse de ce Salon pour revoir ce sympathique modèle, et rencontrer l'un de ses pères.
Mais, je ne désespère pas d'en reconduire une, dès que faire se pourra.
La moitié des exemplaires construits a été détruite en course, il n'en resterait qu'une dizaine d'unités.
La BSH n'est connue que par des passionnés, elle faisait se retourner les gens sur son passage.
Robert BONNARDOT
25 Mai 2020