En 1969, je me suis laissé tenter par la CAMARO, sur les conseils de Monsieur de Vaumécourt, qui était l'attaché de presse de GENERAL MOTORS FRANCE.
Une voiture très proche de la Mustang, et quand on a adoré celle-ci, on se demande ce que l'on fait dans l'autre...
Alors l'idylle a été de très courte durée, d'autant qu'à cette époque, il était facile d'avoir plusieurs voitures en même temps et il n'y avait jamais de soucis pour en revendre une.
C'est donc en deux temps trois mouvements que l'on m'a repris la Camaro, pour me conseiller le nec plus ultra, la FIREBIRD.
Beaucoup plus de charme, alliant confort et sportivité.
Le compte-tours inclus dans une coque sur le long capot, un gadget amusant, qui s'est révélé utile.
Je me suis bien amusé avec cette voiture, mais comme j'en avais d'autres, je n'ai pas beaucoup roulé avec.
Cette PLYMOUTH de 1957, m'est arrivée par hasard, un peu comme dans le film de Robert DHERY: "La belle Américaine". Nous sommes en mars 1970.
J'avais un bureau, au 35 rue de la Boétie. C'est là que Thierry le Luron et mon frère devinrent amis.
Un garçon, que je connaissais depuis des années, Mike St Laurent, débarque et me dit qu'il a une voiture à me vendre, c'est urgent.
Le bougre est un joueur invétéré membre de tous les Cercles.
Je lui réponds que je n'ai pas besoin d'une voiture et que je n'ai que 600,00 Francs sur moi...
Il empoche l'argent, me donne les clefs et la carte grise, et il file.
Ce n'est que le soir que je vais découvrir ce véritable "paquebot", avec des aménagements intérieurs surprenants. Un bar, télévision dont on change les chaînes par une pédale au pied.
J'avais déjà perdu une Jaguar, il en sera de même pour cette Plymouth.
Au retour d'un gala désastreux que j'avais produit en Alsace avec Jacques Dutronc, je casse un roulement, juste devant un garage. Je laisse la voiture et je prends place dans la R8 de mon ami Jean-François Heissat qui me suivait.
J'ai totalement oublié de noter l'adresse du garage... Je n'ai jamais revu ma "Belle Américaine".
A l'occasion d'un premier séjour aux Etats-Unis en 1976, j'ai eu une THUNDERBIRD.
Voiture idéale pour transiter de Tower Records sur Sunset Blvd à la plage de Santa Monica.
A l'occasion d'un autre séjour en 1980, j'ai repris une THUNDERBIRD, la nouvelle version, plus compacte. Pour peu de temps...
Car, quand ma fille est arrivée avec sa mère qui me fera deux autres filles, j'ai choisi une voiture discrète et familiale. La CAPRICE CLASSIC.
Robert BONNARDOT
17 avril 2020